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voir les lettres et dix ans d’études (1)

demandez à Mr (2) les noms
des rois et des reines de france France donné par
les deux manuscrits que je cite Mr Paris
voir la préface premier volume (3)

Telle était la situation des esprits, fatigués
des chansons populaires et vaguement avertis de
l’existence d’autres chroniques composées par des
hommes graves, dans la langue des savants et des
clercs, quand Suger reun

Toutefois l’ancienne séparation formée entre l’histoire
d’après les écrivains contemporains et l’histoire d’après
les croyances populaires n’était pas encore levée

La vérité dans les questions historiques redevint
que sous le règne de Philippe Auguste un objet serieux
de recherches. Pour la première fois alors, on conçut
l’idée de reproduire les chroniques latines conservées
dans un grand nombre d’abbayes et surtout à St Denis
en France

Bien plus, les épopées cesserent cessèrent de se perpetuer perpétuer
et même d’avoir cours, dès l’instant où parut la
traduction de nos chroniques.

(4)
1

Renvoi aux Lettres sur l'histoire de France (1827, 1ère éd.) et aux Dix ans d'études historiques (1834).

2 Antoine Le Roux de Lincy publia de nombreux ouvrages sur la littérature et l'histoire du moyen âge.
3 Renvoi au premier tome des Grandes Chroniques de France, selon qu'elles sont conservées en l'Église de Saint-Denis, édition de Paulin Paris publiée en 5 volumes (1836-1838).
4 Extraits tirés de la Dissertation sur les Chroniques de Saint-Denis et sur les premières sources de l'histoire de France jusqu'à la mort de Dagobert Ier qui précède le texte dans l'édition de Paulin Paris, voir note ci-dessus.